𝙿𝚘𝚞𝚛 𝚜𝚊 𝚌𝚑𝚛𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 “𝙿𝚘𝚞𝚛𝚚𝚞𝚘𝚒 𝙾𝚜𝚎𝚛 𝚕’𝙰𝚗𝚐𝚕𝚘?”, 𝚌𝚎𝚝𝚝𝚎 𝚜𝚎𝚖𝚊𝚒𝚗𝚎, 𝙶𝚎́𝚗𝚎́𝚝𝚒𝚚𝚞’𝙰𝚗𝚐𝚕𝚘 𝚎𝚜𝚝 𝚊𝚕𝚕𝚎́ 𝚊̀ 𝚕𝚊 𝚛𝚎𝚗𝚌𝚘𝚗𝚝𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝙱𝚛𝚞𝚗𝚘 𝚁𝚘𝚌𝚞𝚎𝚝 – 𝚌𝚊𝚟𝚊𝚕𝚒𝚎𝚛-𝚙𝚛𝚎́𝚙𝚊𝚛𝚊𝚝𝚎𝚞𝚛 𝚑𝚘𝚛𝚜-𝚙𝚊𝚒𝚛𝚎, 𝚍’𝙰𝚗𝚣𝚎𝚡 𝚊̀ 𝚍𝚞 𝙼𝚊𝚞𝚛𝚢 𝚌𝚎𝚜 𝚊𝚗𝚐𝚕𝚘𝚜 𝚚𝚞𝚒 𝚕’𝚘𝚗𝚝 𝚖𝚊𝚛𝚚𝚞𝚎́…
Le premier anglo-arabe que j’ai acheté avait 4 ans. Il s’appelait Ryon d’Anzex. J’ai de suite adoré ce type de cheval dans le sang, typé, chic avec une belle gueule. Après des années de formation, Ryon m’a fait rencontrer mon plus important propriétaire, François Leiser, un mécène suisse passionné d’origines qui a flashé sur lui. Ryon est le pilier de ma carrière car sa vente m’a permise d’acheter toute mon écurie actuelle. Durant ma carrière, j’ai eu la chance de côtoyer de nombreux bons anglos tel que Gentiane du Maury que montait Annick Chenu, Pomome de Couzeix que j’ai eu l’occasion de monter au pied levé pour la compte de la famille Bastin-Lavauzelle, Manolette pour Claude Lhomme ….
Une année au concours étalons de Tarbes j’ai eu un coup de cœur pour Quercus du Maury, non choisi par les Haras Nationaux. Je lui ai fait faire une très belle finale des 4 ans à Fontainebleau avant que les mêmes Haras Nationaux ne me le rachète et qu’il fasse la superbe carrière qu’on lui connait. J’aimais ce petit format atypique. Ce crack avait un modèle pas attrayant mais quand on fermait les yeux, on avait l’impression d’être sur des grands chevaux. Il avait une propulsion et un équilibre hors du commun, une flèche incroyable. Il faisait parti des petits qui galopaient comme des grands. Ces anglo détenaient la légèreté, la fluidité, la vélocité propre à leur taille en y associant une fantastique propulsion. J’ai toujours eu de la chance avec les Anglos. En élevage, j’ai également utilisé des étalons Anglos tels que Quercus du Maury et Quatar de Plapé en croisement afin de ramener toutes les qualités de l’Anglo sur mes poulinières Selle-Français.