𝙿𝚘𝚞𝚛 𝚜𝚊 𝚌𝚑𝚛𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 “𝙿𝚘𝚞𝚛𝚚𝚞𝚘𝚒 𝙾𝚜𝚎𝚛 𝚕’𝙰𝚗𝚐𝚕𝚘?”, 𝚌𝚎𝚝𝚝𝚎 𝚜𝚎𝚖𝚊𝚒𝚗𝚎, 𝙶𝚎́𝚗𝚎́𝚝𝚒𝚚𝚞’𝙰𝚗𝚐𝚕𝚘 𝚎𝚜𝚝 𝚊𝚕𝚕𝚎́ 𝚊̀ 𝚕𝚊 𝚛𝚎𝚗𝚌𝚘𝚗𝚝𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝙿𝚑𝚒𝚕𝚒𝚙𝚙𝚎 𝚁𝚘𝚣𝚒𝚎𝚛 - 𝙰𝚙𝚛𝚎̀𝚜 𝚎𝚗 𝚊𝚟𝚘𝚒𝚛 𝚖𝚎𝚗𝚎́ 𝚞𝚗 𝚊𝚞𝚡 𝚓𝚎𝚞𝚡 𝚘𝚕𝚢𝚖𝚙𝚒𝚚𝚞𝚎𝚜, 𝙿𝚑𝚒𝚕𝚒𝚙𝚙𝚎 𝚁𝚘𝚣𝚒𝚎𝚛, 𝚌𝚊𝚟𝚊𝚕𝚒𝚎𝚛 𝚍𝚎 𝚜𝚊𝚞𝚝 𝚍'𝚘𝚋𝚜𝚝𝚊𝚌𝚕𝚎𝚜 𝚎𝚝 𝚌𝚑𝚊𝚖𝚙𝚒𝚘𝚗 𝚙𝚊𝚛 𝚎́𝚚𝚞𝚒𝚙𝚎𝚜 𝚊𝚞𝚡 𝙹𝚎𝚞𝚡 𝚘𝚕𝚢𝚖𝚙𝚒𝚚𝚞𝚎𝚜 𝚍𝚎 𝟸0𝟷𝟼, 𝚗𝚘𝚞𝚜 𝚙𝚊𝚛𝚕𝚎 𝚍𝚎 𝚜𝚘𝚗 𝚊𝚖𝚘𝚞𝚛 𝚙𝚘𝚞𝚛 𝚕'𝚊𝚗𝚐𝚕𝚘-𝚊𝚛𝚊𝚋𝚎.
J'ai fait mes débuts en compétition entre 18 et 20 ans. À cette époque je montais Jiva, un anglo-arabe, avec qui j'ai fait les Jeux olympiques de Séoul et de Los Angeles. J'ai également eu, jusqu'à l'année dernière Prestige Kalone, qui aurait pu me conduire aux Jeux olympiques de Tokyo, qui a de très bons papiers et pour qui j'étais toujours sollicité, même à l’étranger. Il y a peu d'anglo dans ces compétitions.
J'ai toujours aimé les chevaux près du sang. C'est pourquoi l'anglo-arabe me convient parfaitement à la monte.
Avec les anglos, c'est tout où rien. Ils sont particuliers à comprendre, mais une fois qu'on a saisi et qu'il y a le feeling, ils nous donnent beaucoup. Je ne suis pas particulièrement à la recherche d'anglo, mais j'en ai eu plusieurs. Ils sont intelligents, très sport, allégés, modernes. Ils ont un sang pur et beaucoup d'équilibre également.
En général quand un anglo est bon, il est très bon. Ils sont relativement sensibles, mais dans le bon sens du terme. Ils sont durs et supportent la douleur, ils se rapprochent assez du pur-sang.
La souche anglo-arabe se perd beaucoup, notamment à l'étranger. On manque d'anglo-arabes, on en a de moins en moins. Aujourd'hui, dès qu'il y a une bonne souche, elle est très prisée, surtout chez les étalons.
Si l'on me demande pourquoi oser l'anglo, je réponds : pourquoi ne pas oser ?