𝙿𝚘𝚞𝚛 𝚜𝚊 𝚌𝚑𝚛𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 “𝙿𝚘𝚞𝚛𝚚𝚞𝚘𝚒 𝙾𝚜𝚎𝚛 𝚕’𝙰𝚗𝚐𝚕𝚘?”, 𝚌𝚎𝚝𝚝𝚎 𝚜𝚎𝚖𝚊𝚒𝚗𝚎, 𝙶𝚎́𝚗𝚎́𝚝𝚒𝚚𝚞’𝙰𝚗𝚐𝚕𝚘 𝚎𝚜𝚝 𝚊𝚕𝚕𝚎́ 𝚊̀ 𝚕𝚊 𝚛𝚎𝚗𝚌𝚘𝚗𝚝𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝙹𝚎𝚊𝚗-𝙻𝚞𝚌 𝙳𝚄𝙵𝙾𝚄𝚁 - 𝚗𝚘𝚛𝚖𝚊𝚗𝚍, 𝚎𝚜𝚝 𝚎́𝚕𝚎𝚟𝚎𝚞𝚛, 𝚎𝚝 𝚎́𝚕𝚞 𝚊̀ 𝚕𝚊 𝚂𝙷𝙵 𝚙𝚘𝚞𝚛 𝚛𝚎𝚙𝚛𝚎́𝚜𝚎𝚗𝚝𝚎𝚛 𝚕𝚎𝚜 𝚎́𝚕𝚎𝚟𝚎𝚞𝚛𝚜. 𝙸𝚕 𝚊 𝚝𝚘𝚞𝚓𝚘𝚞𝚛𝚜 𝚞𝚝𝚒𝚕𝚒𝚜𝚎́ 𝚕'𝚊𝚗𝚐𝚕𝚘-𝚊𝚛𝚊𝚋𝚎 𝚍𝚊𝚗𝚜 𝚜𝚎𝚜 𝚌𝚛𝚘𝚒𝚜𝚎𝚖𝚎𝚗𝚝𝚜.
Certaines de mes juments selle-français sont croisées avec des anglo-arabes depuis plusieurs années. Je croise également des spécimens différents d'un point de vue génétique car je suis persuadé que l'effet de croisements comme ceux-là améliore les chevaux de sport. Les croisements que je préfère sont ceux avec les anglo-arabes. Avec les anglos on a tout autant de sang sans tous les problèmes de galop et d'équilibre qu'on peut avoir avec le pur-sang par exemple. Il apporte également l’intelligence de la barre, il est malin et très fin à la monte. Il gomme l'effet mauvaise technique et mauvais équilibre qu'on pouvait avoir en faisant un mauvais croisement.
Aujourd'hui, sur le marché les étalons anglos sont sous utilisés. Ils sont très intéressants et améliorateurs. L’intérêt d'un tel croisement, quand on a la chance d'avoir une femelle, est de garder une fille d'anglo à la reproduction, car souvent ses qualités de transmission de l'intelligence et du potentiel sont bien plus grandes qu'avec un selle français.
En Normandie on a des juments encore un peu rigide à qui il manque un peu l'intelligence de la barre. Cependant, à chaque fois que j'ai fais un croisement avec un anglo-arabe on a toujours eu, même en une génération, la possibilité d'améliorer sa condition. J'ai toujours eu un effet rapide et quand j'ai gardé ces filles à la reproduction elles ont toujours bien produit.
Pour un éleveur on a toujours moins de surprise à croiser avec un anglo-arabe qu'on connaît bien et dont on est informé de la souche qu'un étranger à qui on accorde toutes les qualités possibles, mais qui, à long terme, nous amènera plus de défauts.