« L’Anglo-Arabe est un maillon fort du stud-book des chevaux de sport »
Du haras des rouges, élevage de chevaux de course d’obstacles en Normandie, retrace son histoire avec l’Anglo-Arabe.
𝙿𝚘𝚞𝚛 𝚜𝚊 𝚌𝚑𝚛𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 “𝙿𝚘𝚞𝚛𝚚𝚞𝚘𝚒 𝙾𝚜𝚎𝚛 𝚕’𝙰𝚗𝚐𝚕𝚘?”, 𝙶𝚎́𝚗𝚎́𝚝𝚒𝚚𝚞’𝙰𝚗𝚐𝚕𝚘 𝚎𝚜𝚝 𝚊𝚕𝚕𝚎́ 𝚊̀ 𝚕𝚊 𝚛𝚎𝚗𝚌𝚘𝚗𝚝𝚛𝚎 de 𝚇𝙰𝚅𝙸𝙴𝚁 𝙻𝙴𝚁𝙴𝙳𝙳𝙴.
Le début de notre histoire avec mon père et la race Anglo-Arabe date d’il y a fort longtemps. Nous nous sommes toujours intéressés à cette race ainsi qu’au Selle Français comme étant un maillon fort du stud-book des chevaux de sport. Depuis 40 ans, on a toujours eu des étalons Anglo-Arabes. Les chevaux qui ont fait rêver et qui se promenaient dans le Grand Prix d’Aix la chapelle il y a 30 ans, caractérisent tous les chefs de race Anglo-Arabe.
En croisement, le pur-sang avait amené à l’Anglo-Arabe énormément de rayon. La race Anglo sur le saut est restée très bonne ; les Anglos ont toujours une belle technique. La qualité innée chez la race c’est son intelligence du saut, c’est un cheval futé, intelligent et très respectueux. La race a toujours ces critères-là. La franchise est également primordiale chez l’Anglo-Arabe. Beaucoup d’Anglo-Arabes en complet n’ont pas de réticence à aller dans un guai ou à sauter un trou.
Je pense qu’il est important de faire du croisement avec de l’Anglo-Arabe, notamment avec du pur-sang, pour apporter de la longueur de hanche et de l’amplitude dans le galop. Personnellement, j’utilise l’Anglo-Arabe sur des purs-sangs ou des AQPS pour retrouver du rayon dans le modèle. J’ai également utilisé Potter du Manaou ou de qui j’ai eu une très bonne pouliche. C’est un cheval que j’ai découvert au travers de son fils, Prestige kalone. Je le regardai, monté par Philippe Rozier, lors d’une épreuve de jumping et c’est un Anglo-Arabe que j’ai trouvé excellent.